5 raisons d'abandonner le forfait
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5 raisons d'abandonner le forfait
Tous les projets - et surtout en innovation - comportent une grande part d'incertitude.
Le forfait est souvent adopté de manière instinctive lors d'un projet car il « rassure » les clients. Et puis c'est ce qu'il y a de plus simple, ce que tout le monde connait etc…
Cependant il est souvent associé à un cycle en « V », une approche classique dont les résultats ne sont que très rarement avantageux pour les deux parties.
Appréhender les évolutions, notamment sur un marché si instable que celui des services digitaux, n'est possible que si l'on est capable de s'y adapter constamment. Et ça, seule l'agilité le permet !
Le taux de réussite d'un projet agile a largement détrôné les chiffres constatés avec des méthodes classiques, car clients et providers aboutissent sur un résultat près de 3 fois plus satisfaisant.
Mais d'une manière plus concrète, quels sont les désavantages que l'on rencontre lorsque l'on fait un forfait ? Et pourquoi l'agilité ne devrait-elle pas nous faire peur ?
1. Pas d'esprit d'équipe
Seule la communication permet d'arriver aux meilleurs compromis.
Or le forfait impose des relations formelles qui ralentissent cette dimension, pourtant vitale au projet.
Chacun agit dans son propre intérêt, parfois au détriment de l'autre… C'est un peu à qui frappera le premier.
Dans un forfait, le client expose une demande et le prestataire l'applique, mais ils ne collaborent et ne communiquent pas suffisamment pour limiter les incompréhensions.
L'agilité, c'est l'exact opposé : une méthode collaborative ! C'est un mode ou l'on travaille ensemble et plus un rapport de force. Des échanges réguliers et une réflexion de la part des professionnels qui peuvent adopter un rôle de conseil et d'accompagnement du début à la fin.
Ce contact permanent permet une transparence qui facilite l'avancement du projet.
Les équipes sont responsabilisées : tout le monde s'investit dans le métier du client afin de proposer des idées nouvelles et des solutions adéquates.
Le client se sent également plus impliqué donc il fournit les éléments pour avancer beaucoup plus rapidement.
2. Trop d'avenants
Les méthodes classiques consistent à faire payer au client le plan du projet et non le temps réel de contribution. Elles consistent à lister un cahier des charges, en première phase.
Le client ne voit le résultat qu'une fois livré et si il ne lui convient pas, c'est trop tard.
Les besoins des clients ou utilisateurs doivent être clairement connus et exprimés dès le début du projet.
Mais bien entendu, ces besoins évoluent régulièrement. Avec le forfait il est impossible de les incrémenter au projet : intégrer une modification supplémentaire obligerait à renouveler le processus.
Aucune souplesse n'est possible, le prix est ferme et définitif.
Les méthodes agiles fonctionnent par des livraisons fréquentes afin d'avoir des feedbacks pour sans cesse prendre en compte les exigences des clients, ce qui créé une forte valeur ajoutée.
Les demandes du client sont donc traitées au préalable mais aussi durant le développement du projet afin que le résultat final lui corresponde parfaitement.
3. Un retour sur investissement trop faible
Il est nécessaire d'avoir défini auparavant une vision et des objectifs clairs pour développer en restant focus dessus. Le développement d'un outil s'inscrit toujours dans une stratégie précise.
Dans un forfait, le prestataire répond à la demande de son client en appliquant à la lettre le cahier des charges sans déceler les réels enjeux du projet.
L'agilité a pour objectif de maximiser le travail à ne pas faire, pour éviter de perdre du temps et donc de l'argent.
Il s'agit de prioriser les étapes pour ne garder que les éléments qui apporteront un réel bénéfice à l'entreprise. On investit et passe du temps seulement dans ce qui rapporte !
Le calendrier sous forme de sprints permet de contrôler la qualité du service : en analysant les écarts entre résultats et objectifs, on peut agir en conséquence. Ce fonctionnement mène évidemment à une meilleure satisfaction client.
4. Un cadre trop strict
Une surcharge de documentation, des règles trop carrées, un contrat figé… Oui mais dans quel but ?
Si on se retrouve bloqué et incapable de rebondir au moindre obstacle, le résultat risque de ne pas être celui attendu. Où sont passés votre spontanéité, votre esprit créatif et innovant ?
L'agilité est un pari certes. Mais le jeu en vaut la chandelle…
Contrairement à l'idée que l'on s'en fait, prendre le risque de s'engager sans avoir de devis ni de délai de livraisonultra-précis s'est révélé bénéfique dans la grande majorité des cas. Le client dispose tout de même d'une estimation et y gagne de nombreux avantages. La gestion des priorités lui permet d'optimiser son budget, il peut modifier ses idées durant toute la période de développement en faisant des retours sur les versions déjà réalisées qui lui ont été transmises. A la fin du projet, le logiciel développé est beaucoup mieux adapté aux besoins du client que si il avait reçu tel quel le cahier des charges rédigé au début.
5. Et une recette trop longue
Avec des méthodes classiques, le temps de vérification des prestations est très long car tout doit être analysé en détail post-projet. Lorsque une étape est à revoir, le temps passé à la corriger peut être beaucoup plus long.
En agilité, les livrables sont fournis régulièrement et vous pouvez valider le travail effectué à chaque fin de sprint et relever les dysfonctionnements quasi-immédiatement.
Donc une fois le dernier sprint fini, il peut être mis en production beaucoup plus rapidement. C'est encore une fois un gain d'argent !
Laissez au placard les anciennes méthodes dès lors que vous trouverez des collaborateurs de confiance.
Les méthodes agiles sont itératives, incrémentales et collaboratives. Elles permettent de s'adapter en permanence au changement, ce qui est aujourd'hui primordial afin de maximiser votre retour sur investissement.
Et si votre prochain projet était agile ?